Les amateurs de désert considèrent l’Algérie comme le pays qui présente les sites les plus glorieux et les plus diversifiés. Plus que du sable, le Sahara Algérien a beaucoup à offrir avec des dunes et des paysages à couper le souffle qui s’étendent à l’horizon. Cet endroit vous convient parfaitement si vous êtes en quête d’un séjour pour vous ressourcer. Présent partout et englobant tout sur son passage, le silence du désert a quelque chose de spéciale que vous ne retrouverez nulle part ailleurs. De passage à Alger, ne manquer pas la découverte du Sahara et ses Oasis. Réserver votre vol  Alger à l’avance et prenez quelques jours sur place pour profiter de la découverte du Sahara.

L’Algérie s’évertue à accroître les activités telles que les randonnées dans le Sahara afin de faire connaitre cette partie du monde qui semble encore inconnu de tous. Équipez vous de bonnes chaussures de marche et laissez le guide vous montrer les meilleurs chemins de randonnée. Pour une première randonnée nous vous conseillons l’une des plus connues dans le désert de Sahara Algérien et qui s’étend de Tassili à Issendilène. Les amateurs de trek en auront aussi pour leur part grâce à des séjours de trek dans le désert convoité par un guide et quelques fois avec un cuisinier. De quoi rendre votre séjour plaisant.

Plutôt qu’une randonnée à pieds, si vous optez pour celle à dos de chameau, vous serez servis. Toujours dans le Tassili du Hoggar, vous pourrez contempler les nombreux regs formés de plaines caillouteuses et ses énormes statues de pierre. Vous pouvez aussi opter pour la visite du Sahara Algérien en 4×4. Tout semble possible dans le désert, vous aurez éventuellement la chance de savourer un thé à la menthe avec les populations locales.

Dans le sud de l’Algérie se retrouvent l’essentiel des régions à visiter lors de la découverte du Sahara. Vous y trouverez Djanet avec l’erg d’Admer, Tefedest et ses montagnes, le Hoggar et le Tassili du Hoggar. Ce sont toute des régions dans lesquels vous pourrez pratiquer de la randonnée, du trek, et même du séjour à dos de chameau. Vous aurez la chance de découvrir l’artisanat Touareg et de déguster du thé à la menthe, avant d’essayer le surf sur les dunes de sables : le sandboard.

De toute façon, ce séjour dans le Sahara Algérien vous permettra de vous ressourcer et de découvrir des sites tout à fait fabuleux. Vous y apprécierez le calme qui y règne et la chaleur d’accueil des populations locales et celle de la région vous enchantera à un tel point que la préservation de cet magnifique endroit qu’est le Sahara Algérien serait pour vous une priorité.

Timimoun et les Oasis du Gourara

L’immense palmerais (environ le demi-million de palmiers) de la région du Gourara abritent les jardins de céréales (blé, orge, sorgho, mekrout) et de légumes variés (salades, oignons, fèves, tomates…).Ces jardins sont arrosés par les “séguias” (canaux) où court une eau bruissante. Timimoun se trouve sur le rebord du plateau comme la plupart des oasis du Gourara. Il  domine la “sebkhra”, ancien cours d’un fleuve fossile; une arène rouge surgit d’entre les dunes ocre-jaune et roses, et l’on peut contempler, à l’ombre d’un bosquet, la forteresse du ksar et ses troncs de bois pétrifiés.

Le Hoggar

Suite aux violentes éruptions volcaniques du tertiaire et du quaternaire, un massif aussi grand que la France jaillit du socle saharien et fut nommé Hoggar (ou Ahaggar).

Le massif d’Akator situé au centre du Hoggar culmine à environ 3000m d’altitude avec le Tahat. Il se prolonge au nord par le massif de la Téfédest, dont l’illustre Garet El Djenoun culmine à 2327m ; ce gigantesque ensemble de rocher abrite de splendides sites rupestre (principalement autour de Mertoutek). Dans les temps anciens, de vastes fleuves prenaient leurs sources de ce château d’eau pour arroser le Sahara.

Cet endroit demeure un lieu de vie privilégié car les eaux des pluies y sont collecter par les rochers et dans les oueds sablonneux : l’Oued Tamanrasset va se perdre dans les sables du Tanezrouft, l’Oued Tin Tarabinrejoint vers l’Est l’oued Tafassaset pour donner sur lac Tchad.

Le Hoggar est constitué d’un mélange désordonné de pics, de tours, de dômes, d’aiguilles, de pyramides, d’orgues basaltiques, de coulées de lave figées dans leur mouvement,…ayant des colleurs jaunes flamboyant voire violet noir.Partout de grandes vallées profondes entre de hautes murailles abruptes.

Ce noyau central est entouré d’un ensemble de plateau de grès : les tassilis au niveau desquels on observe un mélange de sables et de roches qui forme des passages envoûtants : l’Immidir et l’ahnet au nord ouest, Tin Missao, Tin Rerhoh et tassili du Hoggar au sud et pour finir le plus célèbre et le plus grand le Tassili N’Ajjer situé au nord-est.

La plaine de l’Amador situé au nord-est du Hoggar est sous la forme d’une grande cuvette dans laquelle se sont déposées d’énormes quantités de sel qui représente la plus importante richesse des Touaregs.

Tamanrasset

Tamanrasset avec environ 40.000 habitants, est une grande ville située à 2050 km au sud d’Alger et à 1400m d’altitude, dont les ruelles sont couvertes de tamaris et les horizons de montagnes bleues. Cette ville ne comptait qu’une dizaine de huttes  en 1905 à l’arrivé de Charles de Foucauld.

Le Tassili N’Ajjer

Le tassili des Ajjers (plateau des rivières, en tamahaq) se trouve au nord-est de l’Atakor. C’est un plateau de grès de 350.000 km2 qui apparaît dans les sables entre Algérie en Lybie ; il mesure environ 600m.

Le plateau est constitué à l’intérieure comme à l’extérieure de succession de falaises abruptes, de gueltas creusés dans les grès, de canyons étroits et alternés de vaste cirques de regs sombres, de ‘’forets de pierre’’(les irrekanes des Touaregs). Les sables entassés aux pieds des colonnes et des arches y apportent douceur et sensualité dans ces immensités silencieuses.

Une ” flore relique ” originaire de méditerranée y survit : lauriers-roses de la Guelta d’Essendilène, cyprès de Tamrit, …

En 1950 Henri Lhote rendu le tassili N’Ajjer populaireen y répertoriant des milliers de peintures et gravures rupestres. Le plateau de Jabbaren malgré qu’il ne soit pas particulièrement beau, aride et rocailleux ; renferme environ 5000 peintures(départ de Djanet, 20 km jusqu’au pied du plateau, puis 15 km d’ascension pénible) qui en font le temple de la peinture rupestre.

L’erg Admer prend naissance au centre du Tassili N’Ajjer, vers Essendilène et poursuit vers le sud pour atteindre la grande plaine du Tafasset, qui se jettedans le Ténéré, au Niger.

Djanet

La “Perle des Tassili” est une ville blanche qui étale sa palmeraie au pied du plateau du Tassili n’Ajjer à 1050 m d’altitude. A la base, trois ksours ‘’suspendus’’au-dessus de l’oued Idjeriou (“la mer”) on été construits il y a une dizaine de siècles pour veiller sur les jardins de la palmeraie mais aujourd’hui ils sont à l’abandon. La production des palmiers (environ 30.000) et celle des jardins assurent la survie des Kel Djanet.

Tassilis du Hoggar

Au sud-est de Tamanrasset, le grand oued de la Tin Tarrabin débouche sur les tassilis du Hoggar. Il est composé de plusieurs massifs bien séparés (El Ghossor, In-Akacheker, In-Tehak, Tahaggart, Taguelmem’tSameden, Ti-Hettan, Tilanfaza, Youf-N’Aghlal, Youf-Ahaket), ils s’étendent sur environ 250 km et plongent au sud-ouest sous les sables de l’oued Tagrera. Les oueds venant du massif de l’Atakor coupent la barrière orientale qui plus fragmentée à l’ouest, est inévitablement envahie par le sable. Dans les années 70, les nomades ont fuit les tassilis du Hoggar à cause de l’aridité extrême. La randonnée ne peut s’y faire qu’avec l’assistance d’un véhicule (eau et bagages).

Le Grand Erg Occidental

Vaste mer de sable en forme de croissant, le Grand Erg Occidental couvre 80.000km2 et est limité au sud et sud-est par l’immense haut plateau du Tademaït, à l’ouest par l’erg er-Raoui et au nord-ouest par l’imposante chaîne montagneuse de l’Atlas. Il est existe une curieuse différence entre les dunes ocres et les dépressions de sables gris qu’elles entourent.

Cette barrière apparemment infranchissable a toujours été traversée par les caravanes qui représente la connexion entre les oasis éparpillés dans les vagues de sable.

De coutume, les treks se font un peu plus au nord à partir de Timimoun où ils traversent les hautes dunes de sables tout en faisant escale dans les oasis mythiques de la région du Gourara. En outre, quelque uns des treks vont au-delà du Gourara et s’immergent dans les régions du Tinerkouk et du Taghouzi.

En partance d’Adrar vers le sud, des treks vous conduisentdans l’immensité dunaire de l’erg Chech et remontent vers le nord jusqu’à Béchar via Béni-Abbes (ermitage du Père de Foucauld) et Taghit, un site tout à fait extraordinairebordé d’un immense anneau de dunes rose orangé et planté de dattiers au bord de l’eau.

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